Bienfaits de l’entraînement respiratoire

Il y a croissance du nombre d’alvéoles pulmonaires jusqu’à 7 ans, puis maturation jusqu’à 20 ans. L'efficacité respiratoire maximale est atteinte à 20 ans pour les femmes, à 25 ans pour les hommes, sans changements notables jusqu’à 35 ans.

Mais à partir de 50 ans, il y a dégénérescence des fibres élastiques autour des alvéoles, ce qui entrave leur capacité d’extensibilité. Cela peut provoquer une gêne respiratoire (essoufflement, sensation d’étouffement...) ou l’augmentation du rythme pour conserver un < rendement ventilatoire > adéquat (ce qui entre et sort des poumons durant un cycle).

Ajoutons qu’en vieillissant, l’ostéoporose s’invite par le biais d'une réduction en hauteur des vertèbres thoraciques. Un phénomène qui, avec une calcification évolutive de la cage thoracique, nuit à l’expansion de cette dernière au moment de l'inspiration. Du coup, cela limite la contraction du diaphragme, amenant de fait une baisse du rendement ventilatoire.

On peut néanmoins contrer ce déclin annoncé par des exercices physiques et respiratoires soutenus.